Imperfection

Nom. Imperfection Âge. 2,5 ans. Sexe. Femelle

Age. 2,5 ? Meute. Rescapé Rang. À voir

Métier. Facteur 8) Race. Bouvier Bernois Signe Particulier. Cicatrice qui part de son museau, passe tout près de son œil et s'arrête non loin des oreilles.

Raconte-moi une histoire. Ton histoire. ♦

Parlez-nous ici de l'histoire de votre personnage, de son passé, de sa vie, de sa non-vie (une petite mort est si vite arrivée), tout ceci en 10-15 lignes s'il vous plaît, et même un peu plus si affinité !

♥ Je suis un funambule,
suspendu dans la brume.
Je marche au fil de tes pas...
Je titube, je bascule,
Puis je tombe dans l'écume
Des jours qui me parlent de toi.
Dors mon ange,
Dans l'éternelle candeur
Dors mon ange
Le ciel est ta demeure
Vole mon ange,
Le temps pansera ma douleur... ♥

Que dire d'autre ? Je pourrais vous raconter sa vie en différents épisodes -ce que je compte faire- mais comment vous conter avec une exactitude les événements ? En lui demandant, rien de plus compliqué.

"- Donc vous voulez que je vous raconte ?..
_ En gros, oui.
- Ok. Déjà je suis née d'un père et d'une mère, tout deux des bouviers bernois. Le problème : ma mère : Mésange, s'est aventurée très loin, hors de notre territoire et rencontra mon père chez les humains : Jazz.
Elle avait réussi à excuser ses absences répétées au camp et aller voir Jazz de plus en plus. À partir de ce moment elle restait à peine dans la meute, préférant aller voir son amour interdit. C'est à ce moment qu'elle m'eut. Elle avait remarqué les rondeurs croissantes sur son ventre, et désormais, elle ne savait pas si elle devait rester avec Jazz ou rester avec sa meute. Et ce choix la déchirait par ce qu'elle le savait : c'était soin l'un, soit l'autre et qu'elle devrait expliquer qui était son compagnon. Elle passa des mois, une patte dans les deux mondes sans savoir où aller. Jusqu'à ce que je vienne au monde. Elle me mit bas dans la nature, sur la route pour rentrer. Elle décida de me ramener dans la tribu, avant de partir rejoindre Jazz en priant pour que les maîtres l'acceptent. Ça, c'est le début, ma naissance. Une grosse erreur dès le début.
_ Qu'est devenu votre mère après ?
- Aucune idée, je l'ai jamais revu de tout façon. Bref. J'ai passé ma jeunesse avec une mère adoptive et un husky noir qui était mon frère adoptif : Astre (futur pré-crée). Il était la seule personne à me comprendre, à être sage malgré son jeune âge et à m'aimer ce pourquoi j'étais et non ce que ma mère avait fait. Je me souviens encore qu'au début, rare était les chiens à m'adresser un simple regard. D'ailleurs, il courrait une rumeur comme quoi tomber amoureuse d'un chien hors de la meute était une maladie chez nous. Alors qu'à cet âge je ne m'imaginais pas tomber amoureuse, et encore moins d'un chien que je ne connaissais pas. C'était étrangement, le bon temps. Je passais mes journées de chiot à jouer avec Astre remarquant au fur et à mesure que j'étais la seule à qui il n'usait pas le sarcasme à tout bout de champ ou étant cassant pour la moindre broutille. On s'amusait tellement ensemble, si seulement tout n'avait pas basculé...
_ Que s'est-il passé ?
- Vous le saurez après de toute façon. Bref, je reprends. J'avais eu un mentor très patient. Devenu un confident pour la petite gamine que j'étais. Il m'aida beaucoup à surmonter les rumeurs à mon sujet et même à me faire une place dans la société de la tribu. Je lui en étais éternellement reconnaissante. Je devins guerrière en même temps qu'Astre. Nous avions passé nos entraînements ensemble et nous ne nous lâchions plus d'une semelle l'un l'autre. Je ne me souviens plus quand il m'a dit ça... Mais... Ouais la date, on s'en fout après tout. Astre avait commencé un discours hésitant, cafouillant sur la plupart des mots, pour me dire que, au final, il ressentait des choses fortes, plus fortes qu'un meilleur ami. Et ça, je ne l'avais jamais accepté. Il venait de mettre à peu près deux ans d'amitié en poussière. Ce n'était pas que je ne l'aimais pas. Mais je n'ai jamais été une sentimentale et je ne me sentais pas .... Je ne sais pas. Jamais je n'aurai pu imaginer un futur avec Astre comme compagnon. Surtout qu'à cette époque je n'en voulais pas du tout. Je lui avais répondu en toute franchise que je n'étais pas prête et que je n'avais jamais été claire dans ma tête. Pas douée pour faire passer message. Par la suite j'avais du l'éviter hostilement avant de m'enfuir dans la forêt (bien loin du la meute des loups, je n'étais pas suicidaire). J'avais marché pendant au moins deux jours avant de rencontrer Jase. Un grand colley chez des humains. Ce fut littéralement le coup de foudre, des deux côtés. Et j'avais enfin compris ce que ma mère avait ressenti avec Jazz. Le monde semblait plus beau. Tombée raide amoureuse d'un chien de bipède était peut-être une maladie de famille, ils avaient raison, mais je m'en fichais totalement. Si Jase était là, j'étais persuadée que rien ne m'arriverait. Nous nous voyions souvent, et dès que je le quittais, il me manquait déjà, mais quand je le voyais, mon cœur explosait et je désirais ne jamais le quitter. J'avais passé une bonne moitié de l'année suivante à aller le voir, reproduisant très certainement les même erreurs que ma mère. Sauf un point. Je n'avais pas eu de chiot, et Astre m'avait suivi pendant que j'allais voir Jase. Il nous avait observé longuement, guettant le moment propice pour sortir dans un coup théâtrale. Mais j'appris en rentrant au camp qu'il avait préféré tout raconter à la tribu. Je m'étais prise de ces réponses : "on l'avait bien dit, c'est de famille, c'était évident.", "Trop idiote pour garder sa loyauté, elle devait forcément suivre les traces de sa mère. " et le coup bas de la part d'Astre : "Moi qui pensait que tu étais différente de ta mère. J'aurai du suivre le groupe, tu n'es rien, lâche. ". Je devais être totalement perdue après ça. Et c'était à moi de choisir cette fois : rentrer au camp et abandonner Jase, ou bien le rejoindre pour toujours. Il ne pouvait pas venir dans la tribu ? Mais si bien sur ! Je m'étais empressée d'aller le voir, pour lui demander de venir. C'était en plein hiver glacial. Et alors que Jase arrivait (il avait accepté) sur la rivière recouverte d'une fine couche de glace, Astre s'interposa, bloqua le passage et abandonna Jase à son triste sort lorsque la glace se fissura pour le tuer par la suite. Ce que l'assassin ne savait pas, c'était que j'avais tout vu d'un buisson où je me terrais. Il l'avait tué. Il avait laissé Jase. Il avait ruiné mon cœur.  Le chien que j'aimais le plus au monde. Il était tout pour moi ! C'était.... C'était... Un sale rat que j'allais tuer. La terreur, la haine et la tristesse m'avaient serré la poitrine, laissant un goût amère dans la gueule, alors j'étais sortie du buisson pour me jeter sur lui. Il s'en sorti dans un état grave, et j'avais dû mentir. L'excuse ? Un sanglier l'avait attaqué, Jase avait voulu le sauver mais s'était fait tuer, j'étais arrivée par la suite pour achever la bête. Elle montrait Jase héros, ce qui mettait Astre dans une rage folle.
Depuis, j'en veux à mort à au husky. Je désirais de tout mon cœur brisé voir son corps rôtir en enfer. Il m'avait touché très profondément et l'avait fait exprès. Il avait tué Jase. Et ça, je ne pouvais pas lui pardonner. Il avait été mon encrage dans la vie, il m'avait littéralement changé du tout au tout. Et même aujourd'hui je l'aime encore. Le temps panse un peu la douleur, mais pas la haine. Surtout qu'il m'a défiguré. Sa griffe avait failli me rendre borgne, mais je lui avais mordu la patte avant et elle avait dévié pour s'arrêter à mon oreille. Avec le temps, je n'y fais plus attention non plus, mais c'est toujours impressionnant pour les chiots qui me croisent la première fois.
Bref, des idiots n'ont toujours pas accepté ma liaison, mais je me dis intérieurement qu'il était surement mieux mort. Comment aurait-il pris ces paroles mesquines et douloureuses ? Je ne préférais pas savoir, vu son caractère il aurait réagi et se serait surement fait bannir par la suite. Certains sont plus compréhensif et font comme si ne rien n'était, c'est surement la meilleure solution.
Bon, vous voulez des précisions ?
_ Ouais, aviez vous une amie, une confidente ?
- Amie oui, lors de mon apprentissage. Mais je ne me suis jamais confiée à qui que ce soit.
_ Et vos parents ?
- Jamais revu, j'espère que Jazz n'est pas mort et que ma mère n'a pas subi la même douleur.
_ Et c'est tout ?
- Oui, je n'ai plus rien à dire.
_ Attendez ! D'où tenez-vous votre nom ?
- La perfection n'existe pas, vous le savez. Appeler sa fille Perfection aurait été plutôt mal vu, non ? Alors sans vous mentir, je n'ai aucune réponse. Je n'ai jamais connu ma mère en temps qu'adulte et si je la voyais un jour vous croyez vraiment que je lui poserai une telle question ? Donc lâchez-moi avec vos questions, j'y ai répondu, c'est déjà bien. "

Un surnom? Ambrie, Ana Un âge? 13 ans et dix mois o/

Un mot à propos de vous? chieuse ?

Comment avez-vous trouvé le forum ? Ça fait longtemps que je suis là 8) Quelque chose à dire à propos du forum?   J'ai lu "quelque chose à dire pour votre défense ? " mais c'est pas grave u.u  j'aime toujours autant le design :D Et vous avez lu le règlement? Je sais plus, me connaissant, oui, surement :v:

Picture!

Parlez ici en 5-10 lignes de l'apparence de votre personnage, n'omettez rien, ni la plus petite tache grise, ni la cicatrice dissimulée! Imperfection a la carrure très imposante des bouviers bernois. Musclée, trapue, rebelle et intimidante, sont les mots qui pourraient le mieux la décrire.  Tricolore comme tous les chiens de cette race, son dos est noir, ses pattes marrons qui se finissent par du blanc. Elle a le contour des yeux noirs, mais le museau blanc en une tache qui s'étend entre ses yeux et remonte entre ses oreilles. Le bas de sa gueule est mi-blanc, mi-marron. Pour le reste, la plus grande partie de son corps est noir, mais sa queue se finir par du blanc. Ses yeux sont noirs et invisibles dans son pelage brillant. On ne peut nier, Imperfection est belle, de plus, elle dépasse beaucoup de mal en taille, lui donnant plus un air de mâle que de femelle.
Après s'être battu contre Astre, une ligne coupure s'étend de son museau, passe sous son œil et s'arrête près de son oreille droite, laissant donc une traînée sans poil, bien visible. C'est la seule blessure qui n'est pas cachée par du poil ayant repoussé au fur et à mesure.  

Spirit !

Parlez ici en 5-10 lignes du mental de votre personnage. Courage, il s'agit simplement de répondre à cette énigmatique question: qui est-il? Que veut-il? Où va-t-il?
Énigmatique ? Incontrôlable ? Têtue ? Ou juste garçon manqué, casse-cou, rebelle et insouciante. Voilà Imperfection. Elle a appris à ne plus prendre en compte les paroles blessantes des autres. Et pourquoi ? On peut lui dire des millier de fois qu'elle est moche, elle s'en fiche : aux yeux de Jase, elle était belle, le reste n'était pas important. On peut lui dire qu'elle est comme sa mère, elle répondra que c'est très bien ainsi car elle a vécu comme elle le voulait, avec le chien qu'elle aimait, que vouloir de plus comme avenir ? Ok, quand même. Jase est un sujet sensible. Encore aujourd'hui elle l'aime profondément, elle ne se voit pas avec un autre compagnon. Il était son double, sa vie, sa moitié. Jamais elle ne pourra trouver une personne comme lui, elle en est convaincue.
Sinon Imperfection peut avoir l'air d'une gamine souriante dans ses bons jours, et d'une boule de venin dans les moins bons (ce qui qui arrive le plus souvent, vivre sans Jase est très dur, surtout en voyant son assassin jour après jour). Elle use la plupart du temps de sarcasme, a un humour assez sombre, et ne réfléchit pas avant de dire ce qu'elle pense, elle est très franche sur ce point. Si Madame a une idée en tête, pas la peine d'essayer de lui enlever, elle ira jusqu'au bout.  Bref, voilà Imperfection dans les grandes lignes.

© Narja - Never-Utopia